cercueil

Le choix du cercueil pour un proche n’est pas anodin.
Il s’agit d’une boîte qui doit correspondre à plusieurs critères définis par la famille.
Peut-être doit-elle correspondre à la personnalité du défunt, ou encore à l’état d’esprit des proches, à leur budget.
Peut-être doit-elle répondre aux trois critères à la fois ou encore à d’autres.

Une cérémonie doit ressembler à la personnalité du défunt et le choix du cercueil contribue à l’atmosphère de ce dernier moment partagé en sa présence.

Noir Clair propose un choix de cercueils sobres, en bois d’essences diverses ou encore en carton.

Les cercueils répondent à nos exigences en matière de respect de l’environnement et d’écologie : essences locales, fabrication régionale, pas ou peu de traitements.

Les cercueils en carton sont acceptés par tous les crématoriums.

Noir Clair vous propose de choisir en toute transparence directement sur le catalogue du fabricant le cercueil en carton qui répondrait au souhait du défunt ou à la volonté de la famille.


le cercueil personnalisé

ÊTRE EN N’ÉTANT PAS

Les artistes David et Alice de SKÉNÉ acceptent d’orner un cercueil pour NOIR CLAIR, apportant ainsi un geste d’amour et mettant le cercueil à disposition d’une famille qui n’a pas les moyens de l’acheter. Ce cercueil-cœur permet de montrer qu’on peut être créatif en accompagnant une famille et actif pour un défunt. En attendant d’atteindre sa finalité, son but essentiel, le cercueil, œuvre d’art sans prétention destinée à passer au feu ou à être inhumée a fait partie des meubles de l’agence. Il existait ainsi jusqu’au moment où il est devenu objet funéraire. Maintenant il n’est plus et c’est en cela qu’il est. Il est, en n’étant pas.


à l’origine

CERCUEIL est un mot qui dérive du vieux français « sarqueu », origine aussi de « sarcophage » signifiant « mangeur de chair ». Ce contenant funéraire doit donc à l’origine participer à la consommation des chairs. Le contenant funéraire (en pierre, plomb, bois, vase, etc.) existe depuis l’Antiquité mais est plutôt rare jusqu’au XIXe siècle où les Villes le rendent obligatoire à une date impossible à trouver.

Paris semble attester d’un usage précoce du cercueil à partir de 1801 et le rend alors obligatoire. Le cercueil est mentionné donc dans les sources parisiennes et un contrat est passé entre la préfecture de la Seine et les pompes funèbres qui doivent fournir gratuitement un linceul, un cercueil et assurer le transport du défunt désormais incontournable puisque les cimetières ne sont plus désormais dans les villes, ni dans l’enceinte des églises.

Le cercueil arrive pour des raisons d’hygiène et l’individualisme engendre une évolution. La rénovation des cimetières ayant développé des fosses individuelles, le cercueil s’adapte alors à des goûts différents et apparaissent des modèles de cercueil particuliers (bois précieux, cercueil en chêne, acajou et bois exotiques). Dans la seconde moitié du XIXe siècle se développe un goût pour le cercueil en métal (Angleterre), le hublot qui laisse voir le visage du défunt (États-Unis).

Le cercueil n’est plus un « mangeur de corps » mais devient un « cercueil embaumeur » qui protège le corps mort. Il dénote désormais un culte de la mort autant qu’un principe d’individualisme.

Des funérailles pour six personnes, deux mères, et quatre enfants de moins de six ans. Résultat d’un tragique accident de train/auto à Flint, MI, 1926 Les cercueils sont disposés ouverts et les corps ont été restaurés.

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